Dans les années 1990 et 2000, on assiste :
De plus, la montée de l’extrême droite est combattue, non seulement par la loi antiraciste de 1981, mais aussi par la création, en 1993, du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (successeur du Commissariat Royal à la Politique des Immigrés). Voir rubrique « Lutte contre les discriminations ».
Celui-ci a pour objectif la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations. Il a aussi pour mission, entre autres, de veiller aux droits fondamentaux des étrangers.
En 2014, le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme s’est transformé pour suivre l’évolution de la Belgique fédérale. Ses missions se sont élargies aux compétences des Régions et Communautés. Il a été scindé en deux entités :
Il faut aussi noter que le nombre des candidats réfugiés s’accroît fortement dans les années 90.
L’augmentation des difficultés de migrer légalement se traduit par une augmentation de différentes formes d’immigration illégale.
Le nombre de « Sans-papiers » s’accroît.
Deux campagnes de régularisation des « Sans-papiers » ont été organisées en 2000 et 2009.
Actuellement, les moyens légaux pour migrer en Belgique sont principalement les suivants :
Les politiques d’intégration, amorcées dans les années 70 – 80, se sont poursuivies dans les années 90. Les entités fédérées, dont la Région wallonne, ont pris en charge ces politiques, menant à la création des Centres régionaux d’intégration.
Le 4 juillet 1996, le Parlement wallon votait le Décret relatif à l’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère qui allait permettre l’installation des Centres Régionaux d’Intégration (CRI), dont le CIMB (Cliquez ici).
Ce décret a été modifié en 2009, 2014 et 2016. Alors qu’à l’origine, ce décret donnait aux CRI des missions de deuxième ligne, les modifications de 2014 ont donné officiellement un travail de première ligne (voir missions du CIMB), dans le cadre du Parcours d’accueil des primo-arrivants, devenu en 2016, Parcours d’intégration des primo-arrivants. (Voir rubrique « Le parcours d’intégration »)