* sur la visioconférence du CIMB sur le thème de la montée des discours d’extrême droite » (dans le cadre du nouveau cycle de réflexions et d’actions du CIMB « Le vrai + et le faux – de la migration : un monde en mouvement)
[…] Qui dit proximité de scrutin électoral dit retour à l’avant-plan des débats autour de l’extrême droite et de ses discours inquiétants. Inaugurant un nouveau « cycle de réflexions et d’actions » abordant « le vrai + et le faux – de la migration », le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage) n’a pas fait exception en programmant une séance abordant la question de savoir « Comment les discours d’extrême droite gagnent du terrain ». Le traitement de la thématique, qui s’inscrit dans la lignée de la série de visioconférences qui s’emploie à « changer notre regard sur les migrations et démêler le vrai du faux sur certaines idées reçues », a été confié à François Debras, Docteur en sciences politiques et sociales, professeur associé à l’ULiège, chargé de cours à la Sorbonne Nouvelle et animateur du podcast PopEx (pour Populisme, Extrémisme et Complotisme) […]
Une visioconférence du CIMB décortique les dangers de l’extrême droite à partir de ses discours, plutôt qu’à partir de ses formations politiques, un article à lire [ ici]
* sur le colloque Entrepreneuriat du CIMB « Ces migrants qui dynamisent l’économie locale »
[…] Créer son propre emploi est une option envisagée couramment par un certain nombre de personnes, qu’elles soient au chômage ou déjà au travail. Pour les personnes étrangères ou d’origine étrangère, cette option représente régulièrement la seule voie vers une entrée dans une vie professionnelle décente, conforme à leurs compétences et à leurs attentes. Un colloque organisé récemment par le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage), en collaboration avec une série de partenaires parmi lesquels figurent le DisCRI (Dispositif de Concertation et d’Appui aux Centres Régionaux d’Intégration) et le CAI (Centre d’Action Interculturelle de Namur), s’est penché sur cette thématique de l’entrepreneuriat. Sous le titre générique de « Ces migrants qui dynamisent l’économie locale », experts et témoins concernés ont fait défiler les angles de vue sur les facettes d’une problématique qui compte autant d’embûches que d’aventures professionnelles et personnelles singulières.[…]
Les entrepreneurs migrants au centre d’un colloque : un levier économique essentiel qui ne demande qu’à dynamiser l’économie wallonne, un article à lire [ ici]
* sur la conférence de Pierre Tilly « Au Travail ! Colonisateurs et colonisée au Congo Belge: entre exploitations et résistances » (Quinsaine décoloniale de la PADEEP)
[…] Les relations très particulières qu’entretiennent la Belgique et le Congo sont essentiellement le fruit d’une histoire commune, au cours de laquelle on retrouve un rapport de domination né de la relation colonisateur-colonisé. La récente quinzaine décoloniale mise sur pied par la plateforme associative « Décolonisation des esprits et de l’espace public » (PADEEP, en abrégé) est revenue sur le cœur névralgique de cette relation, source de traumatisme, à travers l’évocation du « Travail au Congo, entre exploitations et résistances ». Aux commandes de cette conférence, Pierre Tilly, historien, chercheur et enseignant à l’UCLouvain […]L’exploitation du Congo par la colonisation : un type de rapport dans le travail qui a encore des conséquences importantes de nos jours, un article à lire [ ici]
* sur la vidéo « Statistiques en Hainaut » des personnes étrangères » (Édition 2023) », co-réalisée par le CIMB, le C.e.R.A.I.C et le CRIC. […] Le parcours d’intégration de La Wallonie, aux commandes duquel on retrouve les centres régionaux d’intégration, nécessite une connaissance aiguisée de la présence étrangère sur le territoire régional. En Hainaut, les trois centres d’intégration (CIMB, CeRAIC et CRIC) viennent d’unir leurs efforts pour produire une vidéo d’un peu plus de 7 minutes mise en ligne récemment qui établit un aperçu chiffré de la population étrangère établie dans la province, en rappelant parallèlement les grandes lignes des outils et initiatives mis à leur disposition. […] Les statistiques des personnes étrangères en Hainaut : une vidéo dresse un tableau provincial en connexion avec le parcours d’intégration, un article à lire [ ici]
sur la montée de l’extrême droite en Europe et en Belgique
[…] À l’aube d’une année 2024 riche en scrutins, le phénomène de l’extrême droite concentre plus que jamais l’attention des analystes et des observateurs de la vie politique. Notre pays n’échappe pas à la préoccupation et, au sein de celui-ci, les centres régionaux d’intégration s’érigent en première ligne des acteurs sociaux vigilants. C’est dans ce contexte que le CeRAIC (Centre Régional d’Intégration de la région du Centre) a récemment mis sur pied un colloque intitulé « Montée de l’extrême droite en Europe et en Belgique, les digues vont-elles céder ? » Un événement en guise de piqûre de rappel historique des pages sombres vécues depuis le milieu du siècle dernier, mais aussi une invitation à une vigilance de tous les instants face à des formations et mouvements politiques qui s’affichent plus vivants que jamais, tant en Belgique qu’en Europe […]
L’extrême droite en Belgique et en Europe :une menace permanente qu’il ne faut pas sous-estimer, un article à lire [ ici ]
* sur la crise de l’exil
[…] L’exil est une thématique très présente dans l’actualité du moment, que ce soit avec la guerre en Ukraine ou, plus récemment, avec l’embrasement plus lointain autour du conflit israélo-palestinien. En Belgique, l’impact de ce type de conflit sur les acteurs de l’accueil, couplé avec le phénomène migratoire qui a toujours existé pour des raisons diverses (économiques, climatiques, etc.), est loin d’être non négligeable. C’est dans ce contexte qu’est sorti récemment de presse un ouvrage intitulé « De l’exil à l’avenir », sous-titré « Recueil d’expertises et témoignages de terrain ». […]
La crise de l’exil à la lueur de l’analyse et des témoignages de terrain : un recueil redessine la réalité d’une détresse criante, un article à lire [ ici ]
* sur l’islam traditionnel
[…] Quelle que soit sa nature pro ou anti, le discours sur l’islam déchaîne les passions de longue date. Le conflit actuel autour de la bande de Gaza a attisé les prises de position et leur radicalité sur la question. C’est dans ce contexte d’une actualité lourde et brûlante que s’est tenue une conférence, programmée par le CRIC (Centre Régional d’Intégration de Charleroi) et le service Prévention des extrémismes violents de la Coordination de la Sécurité de la Ville de Charleroi. Braquant son projecteur sur l’islam en tant que tel, cette matinée de réflexion a tenté de décortiquer la thématique précise dont elle a fait son intitulé : « L’islam traditionnel : le pire ennemi du fondamentalisme ? » Une occasion unique d’affiner la connaissance de tous sur une problématique qui fait débat, tant en dehors qu’au sein de la communauté musulmane. […]
L’islam traditionnel : le pire ennemi du fondamentalisme ?, un article à lire [ ici ]
* sur le parcours d’exil et l’insertion socio-professionnelle.
[…] La plupart des migrants désireux de s’installer en Belgique affichent la volonté d’obtenir un travail, gage d’indépendance et de nouveau départ dans leur pays d’accueil. Mais si l’insertion socioprofessionnelle est un défi pour les politiques d’intégration en cours, ce sont les CPAS et le réseau associatif qui sont au cœur des enjeux de ces politiques et affectés par leurs limites. Soucieuse de faire le point sur l’ensemble de cette problématique de l’emploi des migrants, la Fédération des CPAS, associée pour l’occasion au CRéSaM (Centre de Référence en Santé mentale), a récemment organisé une journée d’étude sur la thématique, avec un intitulé énoncé sous forme de question : « Quelles convergences possibles entre le parcours d’exil et l’accès à l’emploi ? » Une opportunité de nourrir la réflexion sur les avancées et obstacles du travail de terrain mené en Wallonie sur la question […]
» Parcours d’exil et insertion socioprofessionnelle : entre pistes d’évolution et embûches » [ ici ].
* sur la langue du pays d’accueil en tant que facteur-clé de l’insertion professionnelle
[…] La problématique est déjà criante dans notre pays lorsqu’elle concerne un public belgo-belge, mais elle prend une importance accrue quand elle implique des personnes migrantes. L’importance de l’usage de la langue dans la mise à l’emploi et la vie professionnelle de la population est une question qui interroge en permanence les chercheurs. Lors d’un récent webinaire organisé par l’Institut universitaire québécois SHERPA, centré sur les thématiques d’immigration, de diversité et de santé, Altay Manço, directeur scientifique de l’IRFAM (Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations), a fait état d’une recherche-action menée auprès de « personnes peu qualifiées et faiblement francisées dans le secteur hospitalier wallon », posant une interrogation cruciale : « La langue, indispensable pour l’emploi des migrants ? » […]
« La langue du pays d’accueil, facteur-clé de l’insertion professionnelle : une recherche-action menée par l’IRFAM confirme l’hypothèse, un article à lire [ ici ].
* sur le radicalisme et les extrémismes
[…] Plusieurs années après la vague de départs de jeunes Belges en Syrie et les attentats meurtriers qui ont fait trembler tout le pays, la problématique de la radicalisation des jeunes reste dans le collimateur des intervenants sociaux. À Mouscron, à l’initiative de la Ville, est né le projet FRERO’S. Pour mieux faire connaître, auprès du monde institutionnel et associatif local, à la fois ce projet et la thématique face à laquelle il s’inscrit, une journée d’échanges a été récemment organisée sur place. Cette journée intitulée « Le projet FRERO’S : Tu connais ? » a été l’occasion de cerner les contours d’une problématique qu’il convient de ne pas banaliser […]
« Le projet FRERO’S à Mouscron : la prise en charge pluridisciplinaire au service de la détection précoce de la radicalisation », un article à lire [ ici ].
* sur la représentation de l’Islam dans les médias
[…] La représentation de l’islam dans la presse, et plus largement dans la société, a toujours fait débat, quand elle ne va pas jusqu’à faire polémique. Découvrir le fruit du travail d’une chercheuse qui a fait de cette représentation un objet d’analyse approfondie est une occasion unique de tenter d’objectiver au maximum la thématique. C’est la démarche qu’a initiée la Maison de la Laïcité de La Louvière, avec l’appui de différents partenaires dont le CeRAIC (Centre Régional d’Intégration de la région du Centre), en donnant la parole à Elisa Minsart, doctorante en Sciences politiques à l’UNamur, auteure d’un ouvrage circonstancié sur la gestion médiatique de l’islam. Un regard qui permet de rééquilibrer certains paramètres […]
« La gestion médiatique de l’islam : une étude de cas qui nuance une série d’idées préconçues« , un article à lire sur
* sur le racisme systémique
[…] La dénonciation du racisme, qualifié aujourd’hui de toutes parts de « systémique », est un message sans cesse martelé par les opérateurs du secteur concerné. La Ville de Verviers n’a pas échappé à la vague d’indignation et de sensibilisation. La septième édition de son festival Libertad organisée récemment a été une nouvelle occasion pour le collectif composé d’un éventail de partenaires, parmi lesquels figurait le CRVI (Centre Régional Verviétois d’Intégration), d’évoquer la question à travers une conférence intitulée « Racisme systémique : autopsie d’un système de domination ». Une réflexion collective doublée d’un message de solidarité et d’un appel à la tolérance. […]
un article à lire [ ici ]
[…] Comment le racisme structurel enferme les corps et les esprits ? Tels étaient l’intitulé et le thème central d’une conférence récemment mise sur pied dans le cadre de la série des « Rendez-vous décoloniaux » proposés à Mons par la plateforme associative « Décolonisation des esprits et de l’espace public ». Proposé en marge d’une exposition sur « Les 30 ans des centres fermés », l’initiative a donné la parole au sociologue français Saïd Bouamama dont le propos a brassé quantité d’idées fortes relatives au racisme systémique. […] ici ]
« Le racisme structurel, une discrimination qui enferme les personnes dans des traumatismes sans fin », un article à lire [ […] La question de l’accueil des exilé.e.s ukrainien.ne.s suite à l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, intervenue il y a un peu plus d’un an, s’est posée de manière instantanée. La décision prise, à l’époque, dans l’urgence par les États européens d’activer la directive de la protection internationale a entraîné des mesures révélant une différence de traitement entre exilé.e.s d’Ukraine et d’ailleurs. Deux chercheuses de l’IRFAM (Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations) se sont penchées récemment sur cette iniquité de fait qui a engendré un puissant sentiment de frustration et d’injustice chez certains candidats à l’accueil provenant d’autres régions du monde. Leur étude intitulée « Le poids des mesures : accueillir les personnes exilées, d’Ukraine et d’ailleurs » analyse les contours et l’impact de ce cas isolé sur l’avenir de l’accueil chez nous. […]
Article à lire [ ici ]
[…] Cerner les carrières migratoires des primo-arrivants afin de permettre le pilotage des politiques publiques, la mission du projet Newcomers était un défi de taille. La recherche réalisée par une équipe de l’ULB, sous la houlette de l’AMIF (le Fonds asile, migration et intégration) du Fonds social européen (FSE), a donné lieu à un rapport de présentation des résultats publié fin 2022. Une quarantaine de pages qui tentent d’appréhender un peu plus une réalité peu connue…. […]
« Une étude de l’ULB se penche sur les carrières d’insertion socioprofessionnelle des primo-arrivants », un article à lire [ ici ]
[…] Quand elle est prise en charge, la migration est, avant tout, une question de relations humaines. C’est au sujet de ce pan du phénomène migratoire que Lire et Écrire Wallonie picarde, ainsi que la Plateforme pour l’interculturalité et le centre d’accueil de la Croix Rouge de Tournai, ont proposé une conférence sur le thème de « Accueil et migration : quelles relations entre accueillant.e.s et accueilli.e.s ? » L’opportunité de pointer un coup de projecteur sur des aspects plus invisibles de la dimension humaine de l’accueil des migrants. […]
« L’accueil de la migration: de la mobilisation morale à la réciprocité, un article à lire [ ici ]
[…] Le racisme est un phénomène planétaire sur lequel de nombreux experts et observateurs de tous bords se sont penchés. En 2013, l’avènement aux États-Unis du mouvement « Black Lives Matter » qui essaime partout autour du globe va donner un nouveau souffle à l’antiracisme, en mettant en lumière à la fois de nouvelles manières de penser cette lutte, de nouveaux acteurs et de nouvelles formes de mobilisation. Les huit Centres régionaux d’intégration de La Wallonie et leur opérateur de soutien et d’appui, le DiSCRI, ont mené une réflexion de fond autour des enjeux qui traversent actuellement la lutte contre le racisme, afin de pouvoir faire la synthèse de ceux-ci et trouver un moyen de construire des ponts entre des acteurs aux objectifs communs. Ces enjeux et perspectives pour la Wallonie étaient au centre d’un colloque majeur intitulé « Regards croisés sur la lutte contre le racisme ».
. […]
« La lutte contre le racisme sous les regards croisés des experts : les Centres régionaux d’intégration recentrent les enjeux pour construire des ponts entre les acteurs concernés
un article à lire [ ici ]
[…] Le public primo-arrivant est sans aucun doute celui qui ressent le plus douloureusement et le plus intensément le choc de la migration. Sans aucun repère dans le pays d’accueil, à peine sortis des traumatismes à l’origine de leur exil (guerre, crise économique, drame environnemental, etc.) mais toujours hantés par ceux-ci, ces « naufragés de la vie » sont souvent plongés sans ménagement dans une nouvelle existence faite d’incertitudes et de combats quotidiens. Aux côtés des Centres régionaux d’intégration dont une des missions premières est de les accompagner, d’autres partenaires tentent de guider ces personnes dans leur intégration au sein de la société belge, en les initiant aux arcanes, nébuleuses pour elles, de cette nouvelle communauté humaine qu’ils découvrent. […]
« Des vidéos à la rescousse des primo-arrivant(e)s et des professionnel(le)s qui les accompagnent, un article à lire [ ici ]
Les crimes racistes ont pour dénominateur commun d’ajouter de l’abject à l’horreur. Le plus surprenant est que les protagonistes institutionnels d’un dossier de ce type, peinent régulièrement à entériner le caractère raciste de ces crimes, et à les traiter et les sanctionner en tant que tel. La chercheuse française d’origine algérienne, Rachida Brahim a longuement étudié ce phénomène à propos duquel elle a rédigé un ouvrage au titre évocateur, « La race tue deux fois », sous-titré « Une histoire des crimes racistes en France (1970-2000) ». Elle était récemment de passage à Mons pour apporter un éclairage sur cette problématique et pour débattre autour de la question « Quels impacts du déni des crimes racistes ? »
« Le déni des crimes racistes :l’énigme de la race qui tue deux fois », , un article à lire [ ici ]
Ouvrir à l’interculturalité est un combat de tous les instants et, sans surprise, il est primordial qu’il démarre tôt dans l’existence. C’est en se basant sur ce principe que le CAI (Centre d’Action Interculturelle de Namur) a initié un projet baptisé « Devenez ambassadeur.drice interculturel.le » Aujourd’hui, au terme de trois journées organisées à Namur, le centre régional namurois sort un rapport d’intervision intitulé « Mener des projets interculturels avec des jeunes », une publication qu’il a réalisée en collaboration avec son partenaire de projet, l’Organisation européenne de formation par les pairs (l’EPTO).
« Le CAI à l’initiative d’un projet d’éducation par les pairs
qui plonge les jeunes dans la réalité de l’interculturalité », un article à lire [ ici ]
Alors que les yeux de la planète sont rivés sur l’Ukraine et le conflit russo-ukrainien qui la déchire, à quelques milliers de kilomètres de là, la guerre fratricide qui ravage la Syrie vient de franchir le cap de la décennie. C’est à cette seconde guerre, lentement glissée dans l’ombre de la première plus récente, que le CRIPEL (Centre régional d’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège) a récemment consacré un numéro de ses Midis Conférences. Sobrement intitulé « Une décennie d’exode syrien : réalités et enjeux », l’exposé du jour a tenté de raviver dans les mémoires les causes et conséquences d’un conflit qui restera indéfectiblement lié, dans les esprits, à ce qui a été considéré pendant un temps comme à l’origine de la plus grande crise migratoire ayant secoué le monde et plus spécifiquement l’Europe.
Appréhender une décennie d’exode syrien pour donner une autre dimension à l’accueil de cette population, un article à lire [ ici ]
L’année 2022 restera à tout jamais irrémédiablement marquée dans les mémoires par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et par le conflit qui en a découlé. Pour les analystes qui se sont d’emblée penchés sur le dossier, il convient désormais de cerner au plus près les causes et conséquences de cette guerre a priori inattendue et d’en faire part. C’est à l’un d’entre eux que la Commission Tournai le monde a donné récemment la parole lors de sa traditionnelle semaine de la solidarité internationale. Poussée par les 21 associations locales qui la composent, avec l’appui de partenaires extérieurs tels que le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage), cette commission a, en effet, convié François Gemenne, politologue et enseignant en Sciences politiques aux universités de Liège et de Sciences-po Paris, à s’exprimer sur sa vision sur « Les conséquences de la guerre d’Ukraine en Belgique ». Un point de vue qui épingle quelques lueurs d’espoir au milieu d’un flot de franches interrogations.
Le conflit en Ukraine : un moment marquant pour la destinée de l’Europe et un tournant pour les enjeux sociopolitiques mondiaux, un article à lire [ ici ]
Le statut et les conditions de vie de la femme dans l’islam font souvent l’objet de polémiques. Observés avec méfiance, quand ce n’est pas avec mépris voire hostilité, ils intriguent tout autant qu’ils questionnent. C’est cette thématique tout à la fois délicate et perpétuellement actuelle que l’IPFI (Institut de Promotion des Formations sur l’Islam) a relevé le défi de traiter dans un de ses « jeudis de l’IPFI » très simplement intitulé « L’islam au féminin ». Aux commandes de la séance, la sociologue franco-iranienne Azadeh Kian, professeure de sociologie et directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes de l’Université Diderot à Paris. Un point de vue à la fois averti et engagé sur le sujet…
» « »Les femmes et l’islam : la lecture historique au service de l’émancipation », un article à lire sur le site internet du CIMB
Parmi toutes les zones de turbulence dans le monde, il en est une qui focalise actuellement très peu l’attention internationale : celle qui agite la région dite des grands lacs incluant traditionnellement le Rwanda et le Burundi. Pourtant, ce dernier reste en proie à une instabilité politique et humanitaire qui affecte tant les structures de l’État que la population locale. C’est à cette situation peu médiatisée que le CRIBW (Centre Régional d’Intégration du Brabant Wallon) a consacré récemment un de ses Échos du CRI à travers un exposé intitulé « Burundi, une crise oubliée ? » Un focus qui permet aussi d’appréhender l’implication de cette crise a priori lointaine sur l’immigration en Belgique.
» « La crise burundaise, une instabilité permanente à l’origine d’un exode migratoire
aux caractéristiques particulières », un article à lire sur le site internet du CIMB
Le CIRÉ est un des protagonistes de la délicate question de l’accueil des migrants qu’il n’est plus trop besoin de présenter. Selon son acronyme, cet organisme créé en 1954 a pour objet les « coordination et initiatives pour réfugié.e.s et étranger.e.s ». Dans les faits, cette structure pluraliste réunit des organismes comme des services sociaux d’aide aux demandeurs d’asile, des organisations syndicales, des services d’éducation permanente et des organisations internationales, avec pour objectif de réfléchir et d’agir sur les thématiques qui la préoccupent. C’est dans le cadre de cette mission que le CIRÉ a rédigé, en décembre dernier, un document d’une douzaine de pages qui lance un cri d’alarme sur la « crise de l’accueil des demandeur.euse.s d’asile ».
«Le Ciré plaide pour une révision du modèle d’accueil en Belgique,
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
La musique rassemble, crée des ponts, de nouvelles solidarités… La musique est un vecteur culturel d’intégration ! Le CRIPEL s’est penché, lors d’une récente visoconférence sur le rôle de la musique et son caractère universel et unificateur ! Le DISCRI a rédigé un article au lendemain de la conférence. Retrouvez les propos et analyses tirées de l’exposé (« les pratiques sociales liées à la musique en contexte post-migratoire » de Marco Martiniello, sociologue, politologue et directeur du CEDEM (Centre d’Études de l’Ethnicité et des Migrations) de l’Université de Liège.
Le CIRÉ est un des protagonistes de la délicate question de l’accueil des migrants qu’il n’est plus trop besoin de présenter. Selon son acronyme, cet organisme créé en 1954 a pour objet les « coordination et initiatives pour réfugié.e.s et étranger.e.s ». Dans les faits, cette structure pluraliste réunit des organismes comme des services sociaux d’aide aux demandeurs d’asile, des organisations syndicales, des services d’éducation permanente et des organisations internationales, avec pour objectif de réfléchir et d’agir sur les thématiques qui la préoccupent. C’est dans le cadre de cette mission que le CIRÉ a rédigé, en décembre dernier, un document d’une douzaine de pages qui lance un cri d’alarme sur la « crise de l’accueil des demandeur.euse.s d’asile ».
«La musique, vecteur culturel d’intégration aux frontières entre combat et partage »,
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
Le DISCRI a rédigé un article sur un mini-débat virtuel organisé par le CeRAIC.
[Qu’on le veuille ou non, les conflits qui se déroulent dans des pays comme l’Afghanistan ont un impact sur les mouvements de population qui affluent dans d’autres, comme la Belgique. C’est la raison pour laquelle le mini-débat du CeRAIC (Centre Régional d’Intégration de la région du Centre) consacré à la problématique « Afghanistan, retour sur 20 ans d’intervention occidentale » présentait un intérêt qui dépasse largement le cadre d’un récit historique doublé d’une analyse géopolitique. C’était une véritable plongée au cœur d’une guerre inextricable dans une zone de conflit où se croisent et se heurtent cultures, civilisations, influences et intérêts divergents…].
« L’Afghanistan, retour sur vingt ans d’intervention occidentale »,
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
Le DISCRI a rédigé un article sur une séance d’info du CRIPEL consacré au projet IBM-More, qui s’adresse tant aux formateurs et enseignants qui travaillent avec un public migrant ou aux migrants qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat.
[Que ce soit pour les formateurs et les enseignants qui s’adressent à un public migrant ou pour des migrants eux-mêmes qui veulent se lancer dans le monde professionnel en tant qu’entrepreneur, la connexion entre l’univers d’accueil et les personnes venues d’ailleurs est, en permanence, en manque d’agents de liaison. C’est précisément la vocation du projet IBM-More mis au point récemment auquel le CRIPEL (Centre régional d’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège) a consacré une séance d’information. Un outil supplémentaire sur la voie d’une insertion socioprofessionnelle basée sur le partage et la solidarité …].
« Le projet IBM-More : un trio d’outils virtuels pour doper la formation et l’entrepreneuriat des migrants »,
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
[…]Inscrire le passé colonial dans les champs d’analyse actuels déclenche toujours une vague d’émotions et de réactions. Il se fait qu’interroger ce passé colonial est précisément la mission que s’est attribuée une plateforme au nom évocateur, installée en région montoise : « Décolonisation des esprits et de l’espace public ». Ce collectif regroupant divers acteurs dont le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage) a « pour objectif global de lutter contre le racisme à travers la décolonisation afin de construire le faire et le vivre ensemble » et c’est dans ce cadre qu’il a invité l’historien spécialiste des mondes africains, Amzat Boukari, à s’exprimer sur la question transversale « Des zoos humains au racisme d’aujourd’hui ». Entre rappel d’un passé nauséabond et évocation d’un présent qui pose question. […].
« Le passé colonial, socle d’une relation historique biaisée à déconstruire »,
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
[…] La question du racisme dans le folklore est une problématique éminemment sensible. Revenue récemment au galop sur les devants de l’actualité, notamment à travers le débat autour de la présence du Père Fouettard dans la tradition de Saint-Nicolas, elle concentre les ingrédients d’histoire et d’émotionnel qui suffisent à radicaliser les positions, que ce soit du côté des partisans ou des opposants. La plateforme montoise « Décolonisation des esprits et de l’espace public » qui regroupe diverses associations parmi lesquelles on retrouve le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage) n’a pas manqué de faire un focus sur ce sujet, à travers une conférence intitulée « Décoloniser le folklore : entre résistances et changement ». […].
« Décoloniser le folklore : se mettre à la place de l’autre pour oser de nouvelles alternatives »,
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien
Le DISCRI revient sur une rencontre organisée mi-octobre par l’IRFAM, à l’initiative de la CSC, en collaboration avec le CIMB et le CeRAIC. L’IRFAM y présentait son livre « L’inclusion des personnes d’origine étrangère sur le marché de l’Emploi. Bilan des pratiques en Wallonie »
[…] Parmi les facteurs reconnus d’intégration dans une société d’accueil, la piste de l’insertion socioprofessionnelle fait office de voie royale. Coordonnateur, en compagnie de la chercheuse Leïla Scheurette, d’un travail de synthèse sur « L’inclusion des personnes étrangères sur le marché de l’emploi wallon », Altay Manço, directeur scientifique de l’IRFAM (Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations) était récemment invité à évoquer cette vaste question, lors d’une rencontre à laquelle étaient également conviés des représentants du CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage) et du CeRAIC (Centre Régional d’Intégration de la région du Centre), à l’invitation de la commission internationale de la CSC Mons-La Louvière. Un tour d’horizon succinct pointant les atouts et les failles de l’insertion socioprofessionnelle sur le territoire wallon. Et un bilan sans équivoque… […].
article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien
[…] Le mot « intersectionnalité » peut apparaître comme un terme barbare, mais il s’agit aussi d’un mot à la mode dont le sens et la multitude de réalités qu’il cache sont souvent mal compris. C’est à cet éventail de réalités que le CRVI (Centre Régional Verviétois d’Intégration) a consacré récemment une de ses pauses interculturelles organisée sous forme de webinaire. Derrière son intitulé « L’intersectionnalité : un outil pour mieux comprendre, un outil pour mieux agir », cette séance a permis d’explorer un concept-outil méconnu et à s’interroger sur sa pertinence et sur son utilité dans le cadre du travail social […].
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Tant sur le plan juridique, administratif, logistique ou tout simplement humain, la thématique des migrants en transit est un véritable casse-tête à la fois pour leur pays de passage et pour les intéressés eux-mêmes. Dans une séance d’information en visioconférence, le CRIPEL (Centre régional d’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège) s’est penché sur cette épineuse question en présentant deux acteurs institutionnels impliqués dans la gestion de cette problématique en Wallonie : la Coordination wallonne des Collectifs et Associations en soutien aux Migrants en transit, active au niveau régional et la plateforme provinciale « Migrants en transit » qui opère sur le territoire liégeois.
« L’accompagnement des migrants en transit: une coordination wallonne pour épauler les associations et les collectifs de citoyens »,
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La mobilité est un obstacle important et récurrent chez les personnes étrangères ou d’origine étrangère établies dans notre pays, tant en ce qui concerne leur vie de tous les jours qu’au niveau de leur insertion socioprofessionnelle. C’est à cette thématique à la fois très présente et relativement complexe que le CeRAIC (Centre Régional d’Intégration de la région du Centre) et le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage) ont consacré une visioconférence commune. L’opportunité pour eux de dresser un panorama général de l’état de la question et de la manière dont celle-ci est prise en charge dans la partie de la Wallonie où ils sont actifs.
« La mobilité, dilemme pour les personnes étrangères : différentes pistes pour franchir le pas de l’autonomie de déplacement en Hainaut »,
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Même s’il ne fait pas parler de lui en permanence, l’extrémisme de droite reste bien vivace tant dans le monde qu’en Belgique. C’est la raison pour laquelle la vigilance reste de mise et l’analyse capitale. Attentive à maintenir l’accent sur la sensibilisation à ce phénomène, l’équipe du CRIPEL (Centre régional d’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège) a organisé une séance d’information en visioconférence autour du thème, sous l’intitulé de « La prévention de l’extrême droite en Belgique ». Une matinée entre découvertes surprenantes et questionnements profonds.
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Les traumatismes générés par les regards, les attitudes et les positions ouvertement ou intrinsèquement racistes, qu’ils puisent leur origine dans l’histoire ou soient simplement ancrés dans le quotidien, sont souvent d’une ampleur insoupçonnée. C’est pour évoquer cette réalité aux multiples racines et aux conséquences désastreuses que le CRVI (Centre Régional Verviétois d’Intégration) a consacré un webinaire à la question. Invitée du jour, Estelle Depris, qui a réalisé une recherche sur le trauma racial et qui se qualifie elle-même de média-activiste, a tissé les axes de la thématique à travers un exposé intitulé « Le traumatisme racial – Comment le racisme impacte la santé mentale des personnes racisées ? »
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La vie des migrants, partis – ou plus souvent chassés – de chez eux à cause de la guerre, de la misère, du climat et de multiples autres raisons, s’inscrit très souvent dans une forme de vulnérabilité dont certaines personnes sans scrupule n’hésitent pas à essayer de tirer un profit personnel. La forme la plus abjecte de cette exploitation est liée à ce qu’on appelle couramment « la traite et le trafic des êtres humains ». C’est pour évoquer les contours de cette exploitation que le CRIPEL (Centre régional d’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège) a cédé les rênes d’une de ses midi-conférence au directeur de l’asbl Sürya, Christian Meulders. Avec, à la clé, un exposé qui a alterné l’évocation de l’insoutenable et les pistes permettant de sortir de la spirale de cet enfer.
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Phénomène au nom relativement méconnu, tant dans la sphère des personnes étrangères que dans celles des professionnels en contact avec ces dernières, le syndrome méditerranéen n’en est pas moins un fléau qui touche de plein fouet la population migrante. C’est précisément ce syndrome que le réseau IDE (Initiatives pour les Droits des Etrangers Mons-Borinage), dont le CIMB (Centre Interculturel de Mons et du Borinage) est membre, a choisi d’aborder lors de la rencontre qu’elle organisait à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Titre de ce moment d’information et de sensibilisation, organisé cette année sous forme de webinaire pour cause de Covid : « Le syndrome méditerranéen : obstacle à la prise en charge de la santé des migrants ».
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L’IRFAM (Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations) et son équipe ne manquent pas, en toute occasion, d’analyser le phénomène migratoire au plus près, en collant en permanence aux incidences de l’actualité en cours sur celui-ci. Les circonstances exceptionnelles dictées par la crise sanitaire du coronavirus n’ont pas échappé à leur attention. Alors que la pandémie n’est pas encore arrivée à son terme, loin s’en faut sans doute, deux de ses chercheurs ont déjà rédigé un document détaillé qui jette un premier regard d’expert sur les conséquences de la crise du covid-19 sur les bouleversements des pratiques citoyennes mises en place autour du public migrant.
« Une analyse de l’IRFAM pointe la gestion locale et la solidarité citoyenne comme les clés de solution à l’impact de la pandémie sur les migrants », un article à lire dans son intégralité en cliquant sur ce lien
* Tous les articles thématiques disponibles et téléchargeables sur le site du DISCRI.
L’irruption de la « question de l’islam » au coeur des angoisses collectives indique que, 70 ans après la Seconde Guerre mondiale, l’Europe n’est toujours pas quitte de ses vieux démons. Manifestement, dans ses diverses déclinaisons, le racisme connaît une nouvelle jeunesse. Et de nouveaux antidotes. Revue disponible dans les bureaux du CIMB.
La crise sociale et la remise en cause de l’Etat social au profit de l’Etat social actif et de politiques d’austérité entraînent notamment une tendance au repli et à l’individualisme qui dissuade les solidarités. Cet ouvrage constitue en une série de fiches rédigées sur base de l’ouvrage de M. Beys « quels droits face à la police – Manuel juridique et pratique », qui contient des références aux bases juridiques et à la jurisprudences utiles. Ouvrage disponible au CIMB
Histoire inattendue, celle d’un croisement entre une jeune femme issue de l’immigration faisant carrière dans la mode, en conflit avec ses parents traditionalistes, et un professeur d’histoire et de langues orientales dont la vie tourne en rond. Dans le contexte de la négociation de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, les deux personnages vont être soumis au fil de leurs aventures à d’improbables métissages.
> Infos
Le dix-septième rapport annuel Traite des êtres humains est le premier en son genre rédigé par le nouveau Centre fédéral pour l’analyse des flux migratoires, la protection des droits fondamentaux des étrangers et la lutte contre la traite des êtres humains.
> Infos (site du Centre interfédéral de l’égalité des chances)
Brochure « Pour une commune égalité »
Plus d’infos :
site stop-discrimination
site du SPW