Les années 70
Le début des années 70 annonce la crise économique qui éclatera en 1973-74 avec la crise pétrolière. Le 1er août 1974, la Belgique arrête l’immigration économique.
L’Etat belge commence à réaliser que les immigrés s’installent de manière permanente. Ces derniers réalisent aussi qu’ils ne retourneront pas nécessairement dans le pays d’origine. L’État va donc commencer à se préoccuper d’intégration.
Les années 80
Le début des années 80 voit quelques avancées des droits des étrangers, suite aux revendications et aux luttes de la fin des années 70, mais il est aussi marqué par une politique incitant au de retour des immigrés dans leur pays d’origine.
La Belgique vote aussi la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers. Elle sera revue à de multiples reprises dans un sens toujours plus restrictif, élargissant notamment les possibilités d’arrestation, d’enfermement et d’exclusion.
Le regroupement familial ne cesse pourtant de s’amplifier, les étrangers s’installent dans certains quartiers des grandes villes comme Bruxelles et Anvers.
En juillet 1981, la Belgique a voté une loi pour réprimer certains actes inspirés par le racisme ou la xénophobie.
Le gouvernement belge commence à développer une politique d’intégration pour les personnes étrangères ou d’origine étrangère durablement installées sur le territoire. Pour la mener, il a créé le Commissariat Royal à la Politique des Immigrés en 1989.
Donc, on constate que, dès cette époque, la Belgique limite l’immigration mais en même temps vise l’intégration des personnes étrangères.